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Grey :
Allez éteindre la flamme, n'ayez pas la flemme
j'rêverais d'élire une femme, mais pas Marine LePen
la justice est en panne bien que blanc j'ressens vos peines
où est l'cahier des charges on dirait Cayenne et ses bagnes
Distribuer des beignes j'comprends que ça te parle
Ils ont pillé les perles où est passé l'partage
n'ont rien fait à part d'tej, apartheid en héritage
les venus pas cher furent parqué au tier-quar
et faudrait dire merci pour un futur de smicard ?
non la téc' tu la quitte pas même avec bac plus 4
et si tu croises la bac tu finiras l'anus large
le pire j'abuse pas, l'président passera
si la presse lui profite, fais profil bas
car leurs prophète fait peur, personne protège les beurres
le pays brûle,
ça m'a cassé les burnes
leur goût du sang laissera d'la cendre dans les urnes
Knight Gig : Tu crois quoi? Que tu baises l'État ? À passer tes nuits debouts, à faire des débats? Faudra qqun pour casquer. Un CRS bien entraîné te ramenera vite à la réalité, et te fera sentir vivant, sans dent, sans papier. Te laissera comme une merde sur un trottoir, car même ton Maître aura la flemme de te ramasser tu te décomposera tout ou tard. Reste dans la rue va taffer, choisi vite, choisi bien, c'est toi qu'a voté, met de l'eau dans ton vin, du sel dans ton pain. Métaphore rassi de l'espoir qui ne rime à rien, car l'espoir c'est qui, l'espoir c'est quoi, l'espoir c'est lui, l'espoir c'est moi, l'espoir fais vivre et te laisse croire que ce sera mieux demain, moi l'espoir je chie dessus, j'attends plus rien au moins je serai pas déçu. J'me torche avec les mains, balance une bouffe à la Tartuffe dans la gueule du destin. Cette guerre du fin ne sera pas la mienne. Qu'à cela ne tienne, qu'ils se démènent, moi j'ai la flemme d'aller sauver l'espèce humaine.
Refrain : J't'écoute par respect mais tous me paraissent faux, le feu, va les purifier, les vendus au bucher (les vendus au bucher) du gibet au corbeaux (du gibet aux corbeaux). J't'écoute par respect mais tous me paraissent faux, le feu, va les purifier, enflammer les fachos, les vendus au bucher, l'été sera chaud
Grey :
J'attends l'évolution rêve de révolution
pas celle de Macron
l'autre gros con devant sa Kro
demande "quand croquons nous notre part du gâteau ?"
un prolo pas gâté qu'a quand même voté Sarko,
c't'année il vote LePen car les basanés prennent
les sous d'ces impôts
pour leur villa au bled
croient qu'ils ont la vie de rêve
quand tous 2 vivent la même merde
La pays une arène ils nous divisent et ils règnent
Knight Gig :
C'est sûr voter ne changera pas l'problème,
les pauvres haïssent les pauvres et ne se souviennent
pas qu'les riches les divisent, dirigent et érigent les traques-ma,
entends tu le rire vicelard des hyènes en Porsche yenne-ca?
Pourquoi déléguer ton malheur à des professionnels,
et quand l'heure viendra, percevra tu l'étincelle?
Moi je m'occupe déjà de moi même autant que faire ce peut
j'pourrais me taire mais préfère verser, de 'l'huile sur le feu.
Refrain : J't'écoute par respect mais tous me paraissent faux, le feu, va les purifier, les vendus au bucher (les vendus au bucher) du gibet au corbeaux (du gibet aux corbeaux). J't'écoute par respect mais tous me paraissent faux, le feu, va les purifier, enflammer les fachos, les vendus au bucher, l'été sera chaud
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J’m’appelle Adnan, j’ai 17 ans, pour eux j’ai l’air d’un âne, j’suis différent.
j’comprends pas leur langues mais leurs yeux ne mentent pas
j’fais semblant d’pas le voir quand mon frère m’en parle
plus assez d’force, pour la rage, j’attends l’beau temps, c’est qu’le début de l’orage,
fallait prendre le large quitter le sang les larmes
injuste comme Mandela en prison pris en otage dans notre pays par des barges
c’est ici qu’on débarque le désespoir pour radeau parti à la nage, pas pour l’eldorado
au pays du fromage et des droits de l’homme
pour survivre à notre âge
nos parents ont péri dans l’naufrage
j’me lave à l’eau froide j’ressens toujours les flammes
Firas se fit à moi, inséparables comme des siamois
pour l’ptit frère c’est pareil
j’lui ai juré de jamais s’séparer
(Adnan 17 ans, un âne un migrant pour moi intrigant
innocent mais brigand dans vos yeux méprisant, j’suis pas intelligent ??
si on en parle dans ma langue j’te laisse bras ballants ) X2
j’reconnais pas le drapeau qu’y’est tatoué sur sa peau
mais son regard….
celui des salops
qui firent sauter mon salon
ce héros
est sapeur pompier
il n’laisse sa peur triompher
sauve les autres, l’honneur son seul trophée
mais là les yeux rouges, sang
de rage, il m’fait des bleus car j’suis pas blanc
coupable apparemment
j’bois pas d’rouge et ma soeur cache ses vêtements
j’me couche au sol essuie les coups,
ils m’cassent, le col du fémur mes rêves d’é-coles éphémères ai je fais tout ça pour m’faire descendre ? Sans la parole pour m’défendre,
« ahhhh les négros les terroristes on est égaux qu’en théorie sale arbouch, t’as raison ferme ta bouche ou ta soeur on la baise ici c’est pas tabou, tu viens voler l’pain des babtou putain vous êtes partout, partez les babouches »
j’ai jamais porté d’babouche
(Adnan 17 ans, un âne un migrant pour moi intrigant
innocent mais brigand dans vos yeux méprisant, j’suis pas intelligent ??
si on en parle dans ma langue j’te laisse bras ballants ) X2
Terroriste ouais t’en connais qu’la théorie, moi j’ai vu la pratique c’est pour ça qu’j’suis parti,
si t’aime ton pays crois pas qu ‘je hais le mien
je quitte ma patrie avant qu’ils m’éliminent
toi t’es là tu fais le man devant des gars qui font l’aumone
t’as l’air dans ton élément tu veux dompter le migrant
j’te vois derrière le micro dénigré les immigrés j’comprends pas trop c’que tu dis
mais t’as la gueule de DeNiro, énervé
j’veux pas fuck ta wife
j’m’en tape de ton taf ta life
j’en ai rien à cirer putain c’qu’
elle m’manque ma Syrie
j’essaie pas d’te rassurer
je n’suis là qu’pour la survie
vas y assouvie tes pulsions, tu m’as soumis tu t’sens puissant ? Mais Colon tes coups et tes mots sont presque cool tant t’es mou,
là bas j’ai vu l’vrai mal l’absence de morale
et toi petit tu m’prend de haut ? j’aimerais qu’on t’traduise mes mots
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Damn, dans mes sons, j’met de l’huile sur le feu, et en face de ça, j’me dis : Faut qu’j’les fuit ils sont fout, ils ont faim de violence la justice ils s’en foutent,
à la fin…
c’est toujours nous contre nous.
J’trouve ça con c’est vrai, c’que tu gagnes dans la violence, c’est que dans la violence que tu pourras le conserver. C’est con c’est vrai… Et face au mal qu’on se fait, j’suis pas sûr qu’ça vaille le coup.
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4. |
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Tu crois qu’elle veut pas d’toi car t’as pas d’thunes,
mon pauvre tu patines tes propos antipathique
sont le problème dont tu pâtis
ça plus ton insistance quand elle est déjà parti
elle dit non tu l’insultes car t’as pas de répartie
t’es pas indispensable oui là elle est indisposée
mais c’est toi qu’est désagréable les indices sont posés
t’es pas capable de les voir
les mecs comme toi j’en ai marre
Mérite un coup d’annuaire
t’as eu une mère et tu l’aimes
mais c’est pas l’bout du tunnel
à croire qu’la lumière t’fait mal aux yeux
à l’heure des aveux Oedipe finit aveugle
Petit ferme ta gueule au fond de toi t’es seul
Quand tu parles pourquoi t’es sale
Ton personnage pue arrête de squatter ça
j’t’en supplie ça suffit ça fait
bien trop longtemps qu’ça dure
On évolue on trie nos ordures
pas de paramètres hasardeux
c’est l’heure où tu calmes tes ardeurs
la vie n’est pas un film de boules et toi t’es pas harder
désolé si j’te fais passer un sale quart d’heure
j’t’insulterai pas d’sac à merde mais…
c’qu’est moche c’est qu’tu feras un mioche
qu’elle va l’allaiter, elle ne parle pas se tait
pense qu’être macho c’est normal après tout papa l’était
Elle elle ne part pas l’été pendant qu’tu fait la java
elle se ronge à la javel ça ça ne change jamais
les hommes ont le famas donc le fin mot d’l’histoire
le savoir est une arme
qui n’empêche pas de mourir femme homo et noir
vous subissez leurs menace
jamais ils n’vous lâchent
leurs bêtise est tenace
disent qu’il faudrait faire le ménage
ces enfoirés vous narguent
quand J’espère encore qu’ils se rangent
j’t’implore qu’il faut pas qu'tu t’venges
mais homme blanc
mes propos c’est du vent
hétéro, maître de la terreur
tu vomis sur mon genre
j’parlerai pas d’injustice
j’n’ai pas d’autre choix qu’comprendre
Ouais C’est facile d’être peace
quand c’est pas ton genre qu’on pend
j’comprends...Mais j’te promet qu’j’suis pas complice
qu’moi non plus j’suis pas content
J’espère qu’les liens qu’on tisse
auront raison de notre temps
qu’ces cons liront la notice
non ils n’influeront pas nos vices
Hors de question que ces furoncles
aient du contrôle sur nos fils
à moins qu’on les laisse faire
que nous même on s’divise
quand les discriminés s’discriminent
c’qu’ils visaient se concrétise
C’est con débile tu veux qu’on défile pour oit
mais craches sur l’autre
aucun crédit, tu deviens c'que tu critiques
ça craint de fait pas ça c'est si facile de s'effacer,
au point même qu’ils acquiescent
les délits de faciès qu’la morale fasse la sieste
haine sur haine, en déborde l’assiette
le décor est à chier mais on l’vend tu l’achètes
on flanche laisse faire les fascistes
on en devient nous même leur bêtise nous assiste
fini d’resté assis, fuck les erreurs du passé
si l’respect est parti, n’accepte pas ça
Y’a qu’ensemble que c’est possible
l’débat reste poussiéreux
tant qu’on n’comprends pas que
eux c’est nous
et nous c’est eux
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1er couplet
Hey, Tu t’rappelles, tu m’disais crois en tes rêves, si ces cons te prennent pas moi j’le crée le label
t’as épongé mes peines quand je plongeais dans la haine, puis d’un coup t’as coupé les ponts et tu réponds pas quand j’rappelle
nos souvenir j’m’en délecte à c’qui parait j’peux plus t’appeler ma belle faut faire belek c’est un autre terme qui sert à séparer les femmes de leur intellect
le drame c’qui m’parait bête
c’est qu’moi j’suis pas d’ces mecs
qui t’voit qu’comme une schnek
tu devrais l’savoir ma belle tu crois qu’le devoir t’appelle
dois oublié naguère tous ces moments où j’t’apaisais
je suis l’ennemie de ta guerre quand je ne souhaite que ta paix c’est, grave la grève de ton amitié m’fait mal
Refrain :
Nos vies sont c'qu'elles sont n'oublie pas qui tu es
l'avenir est certain l'issue est ce qu'elle est
Nos vies sont ce qu'elles sont, n'oublis pas qui tu es
L'avenir est certain
N'oublis pas qui tu es
N'oublis pas qui tu es
N'oublis pas qui tu es
N'oublis pas qui tu es
Personne ne doit tuer ton sourire ma belle
Personne ne doit tuer ton sourire mon frère
yeah
2eme couplet
Poto, tu t’rappelle au tiex quand tu grattais des textes sur les fachos qu’ont déteste,
t’avais les meilleur punch personne n’était si drôle
à chaque rime j’étais mort t’étais l’une de mes idoles
mais d’un coup t’as pété les plombs coupé les ponts j’te voulais sur cette ’EP
mais t’as dit non
« stop la steplais faut pas m’app’ler
ton rap c’est, comme la télé
tout est faux, c’est que des effets
n’insiste pas, les racistes
réfléchisse pas, faut les taper
fuck ta mixtape, ces fils de tapins
viens avec moi, on en tape un
pas, dans les tympans
leur flics sont fachos ? ils s’en tamponnent.
leur flamme s’éteint pas, quand ils nous cartonnent
ces malabars c’est des malades téma la bas,
ce skin est un porc
qui n’sera bon, qu’une fois mort »
Refrain :
Nos vies sont c'qu'elles sont n'oublie pas qui tu es
l'avenir est certain l'issue est ce qu'elle est
Nos vies sont ce qu'elles sont, n'oublis pas qui tu es
L'avenir est certain
N'oublis pas qui tu es
N'oublis pas qui tu es
N'oublis pas qui tu es
N'oublis pas qui tu es
Personne ne doit tuer ton sourire ma belle
Personne ne doit tuer ton sourire mon frère
yeah
3ème couplet
est ce que tu t’rappelle, du foot les entrainements
on tapait dans la balle comme des fous sans traitement
après on avait la dalle on bouffait chez ta maman
c’était ouf, tellement c’était bon, puis d’un coup t’as coupé les pont pété les plombs
elle elle s’en foutait qu’j’sois athé un Bismila par respect
puis on matait l’match à la télé
des fous jamais on s’arrêtait
des fois j’aimerais recommencer
mais quand t’as changé de sape
en fait c’était pas que ça
t’as voulu que j’arrête le rap
que j’évolue vers tes sourates
telle, des vaccins
plus lourd qu’un mec saoul, tu voulais te battre
ça c’est pas saint, ça t’es pas passé
tas dit : allé faut qu’j’y aille
tu parlais du Djihad
j’t’ai revu qu’a la télé après une fusillade.
Refrain
Nos vies sont c'qu'elles sont n'oublie pas qui tu es
l'avenir est certain l'issue est ce qu'elle est
Nos vies sont ce qu'elles sont, n'oublis pas qui tu es
L'avenir est certain
N'oublis pas qui tu es
N'oublis pas qui tu es
N'oublis pas qui tu es
N'oublis pas qui tu es
Personne ne doit tuer ton sourire ma belle
Personne ne doit tuer ton sourire mon frère
yeah
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Killy l’m n’as pas choisi le noir,
Pi je n’ais pas choisi le fin mot de l’histoire,
Contrôle au faciès cinq adan on jouné ,
Ai-je loupé une page du grimoire.
Pour lui ta lutté tout les soirs,
Diplomé tu représente l’espoir,
Famille aw dèyèw baw on fôss décolé,
Attéri les début des déboires
Mè ki jenn ou vlé nou pa pété en cab,
Ou ni le niveau ba yo pa capab,
Baisse des compétence j’taff chez petit potam
Pou payé loyer ensuite remplir la table."
Apré yo ké vinn mandéw ka ou ni,
Free tout lè frè fèmé pou revenu,
Mond’la sa manké senm en parodie,
Tè ici chez toi mais pa l’bienvenu.
Lyrics refrain :
"(Killy l’m WTF !?!)
En pa kon yo yo pa kon mwen,
Yo ka gadé coulè aw avan yo vwè valè aw,
Yo ka gonflé colè aw pou yo réduit valè aw,
Inité é valè Unité et valè la.
(Traduction :
Ils ne sont pas comme moi, je ne suis pas comme eux
ils regardent ta couleur avant de regarder ta valeur
Ils gonflent ta colère pour réduire ta valeur
(mais) unité et valeurs, unité et valeurs sont là.)
Du coup on fais comment ??
Faut lever la tête et bomber le torse,
Ont as pas le droit de manquer de force,
T’as serré les dents maintenant faut sourire,
On a plus le temp de les laisser nuire,
Faut s'réunir, pour le meilleur, mais pas pour le pire.
Faut s'réunir, pour le meilleur, mais pas pour le pire."
couplet GREY :
Mais, depuis ton plus jeune âge, ils ragent sur ta couleur, du coup t'as pas d'autres choix, que d'être en colère, car c'est normal d'être soulé, si on t'maintient tête sous l'eau. T'as les boules j'comprends, avec ou sans diplômes, pas d'boulot, pourtant, j'te demande, de rester cool, ce blanc, a du culot, mais désolé, j'peux pas reculer, ça fait des années qu'j'essaye de recruter, chez ces fachos un peu d'humanité, je manie des mots j'peux pas forcer d'aimer, j'me permet d'émettre, cette vérité : haiNE et aiGREur formèrent le mot NEGRE, qu'importe la couleur, seul l'amour fait naître, si tu t'en défait, tu partages leur défaite, donc oppose de l'amour à la haine !
Lyrics refrain :
"(Killy l’m WTF !?!)
En pa kon yo yo pa kon mwen,
Yo ka gadé coulè aw avan yo vwè valè aw,
Yo ka gonflé colè aw pou yo réduit valè aw,
Inité é valè Unité et valè la.
(Traduction :
Ils ne sont pas comme moi, je ne suis pas comme eux
ils regardent ta couleur avant de regarder ta valeur
Ils gonflent ta colère pour réduire ta valeur
(mais) unité et valeurs, unité et valeurs sont là.)
Du coup on fais comment ??
Faut lever la tête et bomber le torse,
Ont as pas le droit de manquer de force,
T’as serré les dents maintenant faut sourire,
On a plus le temp de les laisser nuire,
Faut s'réunir, pour le meilleur, mais pas pour le pire.
Faut s'réunir, pour le meilleur, mais pas pour le pire."
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Unité Valeurs est dans un premier temps le constat des violences subies, celles qui discriminent, celles qui divisent et entraînent le sentiment de devoir réciproquer. C'est ensuite une ode à la paix, la tolérance et la fraternité. Le souhait de briser le cercle vicieux de la violence, ne pas se laisser faire, mais ne pas rendre les coups.